Un peu d'histoire locale

Le PP était le nom familier donné au tortillard qui desservait l'ancienne ligne de chemin de fer qui reliaiait Pont-à-Marcq à Pont-de-la-Deûle, 
 
Déclarée d'utilité publique par la loi du 9 août 1894, et concédée à M. A. Lambert pour soixante-quinze ans, cette ligne d'intérêt local à voie normale est aussitôt rétrocédée à la Compagnie du chemin de fer de Pont-de-la-Deûle à Pont-à-Marcq, Société anonyme, constituée le 3 novembre 1894, pour quatre-vingt-cinq ans et au capital de 580 000 francs, divisé en 1 160 actions de 500 francs.
 
Les principales caractéristiques de cette ligne étaient les suivantes: 
longueur, 29 km, équipement en rails Vignole sur 25 km, déclivité maximale: 20 00, rayon minimal des courbes: 250 m, gabarit du matériel roulant: 2,80 m. 
Elle fut inaugurée le 10 septembre 1896.Elle a été détruite au cours de la Première Guerre mondiale.
 
Rétablie au début des années vingt, son exploitation incombe depuis lors, et pour le compte de la société mère, à la Compagnie générale des voies ferrées d'intérêt local. 
 
En 1932, la traction est assurée par deux locomotives à vapeur (initialement prêtées par la Compagnie du Nord) et les services voyageurs et marchandises par six voitures de 20 à 45 places ainsi que 48 wagons de 10t.

Neuf gares furent édifiées sur la ligne :
 
Mérignies, Bersée, Faumont, Mons-en-Pévèle, Thumeries, Moncheaux, Raimbeaucourt, Roost-Warendin et Auby.
 
La ligne comptait également les arrêts de Pont-à-Marcq route nationale, La Treupe, Le Pavé de Bersée, Sec Mont, Deux-Villes, L'Olizier la Pétrie, l'arrêt de Raimbeaucourt, l'arrêt de Roost-Warendin
 

 

En 1935, on comptait quatre allers et retours quotidiens (contre trois, en 1925).
 
La ligne a été fermée au trafic voyageurs le 1er juin 1956, et au trafic marchandises dans les années soixante-dix pour le tronçon Nord entre Pont-à-Marcq et Thumeries et dans les années 1990 pour le tronçon Sud entre Thumeries et Pont-de-la-Deûle.
 
Le temps de trajet total affiché était en moyenne de  1h35